Géopolitique

Fédéralismes africains

Le défi de la stabilité et du développement économique, dans la paix.

, par Ronan Blaise

Fédéralismes africains

La voie vers une fédération mondiale implique très probablement, comme première étape, la formation d’unions régionales ou fédérations continentales dans diverses parties du globe. L’UE en a montré le chemin en Europe. Et un certain nombre d’autres associations régionales tentent aujourd’hui de suivre l’exemple de l’UE dans cette voie.

L’Afrique n’est pas exempte de cette évolution mondiale. Néanmoins, pour commencer, il lui faut - préalablement sans doute - d’abord consolider des Etats modernes là où n’existent aujourd’hui que des constructions étatiques et multi-ethniques bien fragiles.

Ainsi, plutôt que de céder aux sirènes du modèle de l’Etat-nation - modèle de gouvernance "importé" par les Colonisateurs - certains Etats africains se sont clairement engagés dans la voie du fédéralisme.

A ce jour, on compte au moins cinq grands Etats fédéraux en Afrique noire (éphémères constructions "semi-fédérales" du monde arabe et nord-africain volontairement mises à part) : l’Union sud-africaine, l’Ethiopie, la Tanzanie, le Soudan et le Nigeria. Et de multiples autres expériences historiquement plus ou moins durables.

La « République d’Afrique du sud »

(ancienne « Union sud africaine »

 [1].

Drapeau de l’Afrique du sud

A l’origine de l’actuelle République sud-africaine (créée en 1910, rénovée en 1993), le contentieux historique entre colons néerlandais calvinistres, premiers arrivés (« Boers ») et colons anglais, arrivés par la suite à la pointe extrême de l’Afrique australe. Un contentieux historique qui avait conduit les deux populations à brutalement s’affronter à la charnière des XIXe et XXe siècles : les fameuses « Guerres des Boers » de 1895 puis 1898-1902.

Fruit d’un laborieux compris entre Afrikaners néerlandophones et Colons anglophones, la « République fédérale » fondée en 1910 (ou « Union sud-africaine ») regroupait ainsi les Etats « boers » du Transvaal et d’Orange et les Colonies britanniques du Cap et du Natal. Résultat d’un difficile compromis entre trois grandes entités soucieuses de maintenir leur identité, cette nouvelle république comportait donc trois capitales : le Cap (siège du « Parlement fédéral » : « Assemblée nationale » et « Sénat »), Bloemfontein (capitale de l’Etat-libre d’Orange, siège de la « Cour suprême ») et Prétoria (capitale du Transvaal, siège du « Gouvernement fédéral ») [2].

Grand exclus de ce "partage colonial", les populations autochtones noires "bantoues" dont les royaumes et autres Etats indépendants avaient été brutalement soumis par la puissance coloniale : Sothos (en 1884), Zoulous (en 1887), Tswanas et Swazis (en 1895), etc. Un phénomène d’exclusion volontairement accentué par la mise en place de l’Apartheid (en 1948), puis la création des « Bantoustans » autonomes ou « Homelands » (entre 1976 et 1981).

Depuis le début des années 1990, l’Afrique du sud voit s’opérer - avec la fin de l’Apartheid et la "réintégration" dans la vie politique nationale des noirs qui en étaient jusque là "exclus"- un processus de démocratisation qui vient redonner un sens nouveau et plus exact à son fédéralisme.

Après bien des tensions - revendications nationalistes des extrémistes zoulous et afrikaners, notamment - les négociations multilatérales de 1991-1993 finirent par aboutir : en décembre 1993 une nouvelle Constitution supprimait les « Homelands » et découpait le pays en neuf nouvelles « Provinces autonomes » placées sous l’autorité du gouvernement fédéral : chacune dotée d’une « Législature Provinciale » (unicamérale) et d’un « Conseil Exécutif » (présidé par un « Premier ministre »).

Dans ce système sud-africain, les provinces sont moins autonomes que celles, par exemple, du Canada ou que les États aux États-Unis. On peut donc dire qu’il s’agit là d’un système fédéral "modéré". néanmoins, juste souligner que cet État compte onze langues officielles (dont cinq d’entre elles - afrikaner, anglais, sotho, xhosa et zoulou - sont officiellement représentées et chantées dans le nouvel Hymne national sud-africain).

Ainsi naissait l’Afrique du sud : nation multi-ethnique et multi-raciale comptant 75% de Noirs, 15% de Blancs et environ 10% de « métis » (ou « Cape coloured »). Une « Nation arc-en-ciel » (sic) dont le nouveau drapeau national adopté en mars-avril 1994 (Cf. ci-dessus) reprenait ainsi - comme dans un modèle exemplaire d’unité - les couleurs emblématiques de ses différentes populations "composantes".

La « République fédérale démocratique d’Éthiopie »

 [3]

et la « République du Soudan »

 [4].

Drapeau de l’Ethiopie

Etat multi-ethnique comptant aujourd’hui environ 70 millions d’habitants (45% de Chrétiens "abyssins", 45% de Musulmans "sunnites" et 10% d’Animistes aux croyances polythéistes traditionnelles), l’Ethiopie est également devenue un Etat fédéral en 1995 : un Etat depuis lors composé de huit grands « Etats régionaux » et de trois grandes « Villes-régions » (Addis-Abéba, Harer et Diré Daoua).

Cinq de ces huit Etats correspondent - autant que possible - aux principaux peuples de l’Ethiopie : Oromos (environ 40% de la population totale), Amharas (environ 30% de la population totale), Tigréens (environ 10% de la population totale), Somalis (un peu plus de 5% de la population totale) et Afars (un peu moins de 5% de la population totale). Les trois autres Etats de la fédération étant multi-ethniques.

Théoriquement la « Constitution éthiopienne de 1995 » garantit le respect des identités locales et permet d’enseigner dans les langues locales et prévoit même, pour les Etats régionaux, un droit à l’autodétermination et à la sécession (à l’instar de l’indépendance arrachée par l’Erythrée à l’Ethiopie, en mai 1993...) : droits théoriques que la nature autoritaire du régime politique actuellement au pouvoir rend pour le moins fictif.

Plus au Nord, le Soudan : pays aujourd’hui encore très instable, depuis peu devenu un Etat fédéral. Phase transitoire pour essayer d’assurer une paix aujourd’hui encore décidément bien fragile entre populations musulmanes du Nord (75% du total, souvent de langue arabe) et chrétiennes ou animistes du Sud (les 25% restants, soit environ 10% de chrétiens et 15% d’animistes : populations diverses aux langues "couchitiques" ou "nilo-sahariennes"...). Là encore, l’idéal fédéraliste semble être une nécessité pour sauvegarder la paix et assurer l’unité dans la diversité.

La « République fédérale du Nigeria »

 [5].

Composé d’ethnies diverses, c’est tout naturellement que le Nigeria s’est - ne serait-ce que pour essayer de préserver son unité, dans la diversité - également orienté vers une organisation politique et institutionnelle de type fédéral.

Drapeau du Nigeria

En effet, le Nigeria (environ 125 millions d’habitants) compte plus de 250 groupes ethniques dont trois d’entre eux représentent tout de même près de 70 à 75% de la population totale : peuples Haoussa et Peul du Nord (33%), peuple Yoruba du Sud-Ouest (21%) et peuple Ibo du Sud-Est (18%).

Autre paramètre important : la religion. En effet, autant le Nord du pays (pays de vieille tradition étatique autour des principautés de Katsina, Kano et Sokoto) est de religion musulmane, autant le sud du pays (pays aux traditions tribales marquées) est de religion chrétienne.

Fondée dès 1914, déjà réorganisée en 1954, indépendante en 1960, la fédération du Nigeria a connu bien des turbulences : dont l’éphémère sécession de la « République du Biafra », pays de l’ethnie Ibo du sud-est du pays (entre 1967 et 1970). Un court mais sanglant épisode sécessionniste (qui aura - tout de même - fait un million de morts, environ...).

Au moment de l’indépendance (en 1960) le Nigeria est subdivisé en trois régions : Nord (Northern), Ouest (Western) et Est (eastern), correspondant aux trois grandes éthnies majoritaires du pays : Haoussa, Yoruba et Ibo. Après quoi, afin de satisfaire les revendications identitaires locales sans amoindrir le pouvoir central, les autorités politiques du Nigeria augmentèrent le nombre d’Etats membres de la fédération.

Déjà, en 1967, les régions (passées de trois à quatre avec la création, en 1963, de la province de Centre-Ouest) avaient été divisées en 12 Etats. Par la suite, le nombre d’Etats est donc ainsi passé de 12 à 16 (en 1976) puis de 16 à 19 (en 1987), de 19 à 21 (en 1989), de 21 à 31 (en 1991), puis de 31 à 36 (en 1996).

Enfin, juste souligner la création (en 1976) d’un territoire supplémentaire spécifique - directement dirigé par un ministre du gouvernement fédéral - pour la capitale fédérale : une capitale fédérale transférée (en 1991) de Lagos (sur la côte) à Abuja (dans l’intérieur). Ici, il s’agissait de déplacer la capitale de l’Etat fédéral dans une région ethniquement "neutre" et peu peuplée afin de ne pas donner le sentiment de favoriser l’une des trois grandes éthnies du pays (Lagos étant située dans une région ethniquement dominée par les Yorubas) : une décision officiellement prise dès 1976, les travaux de construction ne débutant qu’en 1981, le parlement y étant transféré en 1987, et le gouvernement fédéral en 1991.

Là encore, la traduction concrète (i. e : institutionnelle) de l’idéal fédéraliste semble être une nécessité pour essayer de sauvegarder la paix civile et pour esayer d’assurer l’unité du pays dans le respect de sa diversité. Surtout dans un Etat comme le Nigeria - premier pays producteur de pétrole d’Afrique - où les affrontements se multiplient aujourd’hui, entre Etat central et mouvements indépendantistes - pour le contrôle des grandes régions productrices d’or noir, telle le delta du fleuve Niger (« Etat du Delta » et pays des peuples « Ijaw » et « Ogoni » ).

Autres Etats fédéraux, autres expériences historiques

La période post-coloniale comptera bien d’autres exemples de construction "fédérales" africaines, souvent éphémères car résultats de compromis boiteux entre deux entités de taille dissemblables. Parmi lesquelles on peut citer :

Drapeau de la Tanzanie

 La « Confédération de Sénégambie » : regroupant (entre 1982 et 1989) les actuels Sénégal et Gambie [6].

 La « Fédération du Mali » : regroupant (entre 1959 et 1960) les actuels Sénégal et Mali [7].

 La « République fédérale du Cameroun » : regroupant (entre 1961 et 1972 : avant que ne soit aboli le système fédéral) anciens territoires britanniques et français du Cameroun [8].

 La « Fédération de Rhodésie et du Nyassaland » ou « Fédération d’Afrique centrale » : regroupant (entre 1953 et 1963) les actuels Zimbabwe (alors dénommé Rhodésie du sud), Zambie (alors dénommé Rhodésie du Nord) et Malawi (alors dénommé Nyassaland) [9].

 La « République fédérale islamique des Comores » : regroupant (entre 1975 et 2001) l’ensemble des îles de l’archipel, excepté l’île de Mayotte, demeurée française lors de la décolonisation des Comores [10].

 La « République d’Ouganda » : organisé selon des modalités fédérales (entre 1962 et 1967) autour de quatre royaumes (Buganda, Bunyoro, Ankole et Toro), d’un territoire (Busoga) et de districts disposant de leurs propres institutions. En 1967, une nouvelle Constitution met fin aux royaumes et instaure une république unitaire [11].

 Ainsi que la « République unie de Tanzanie » : regroupant (depuis 1964) deux entités : l’ancienne République du Tanganyika et l’ancienne « République populaire de Zanzibar » [12] (et seule de ces sept derniers Etats africains a avoir, jusqu’à ce jour, préservé son unité fédérale).

Et l’on pourrait compléter cette trop brève liste en évoquant tout l’intérêt de l’application des idées fédéralistes pour essayer de restaurer l’unité aujourd’hui déchirée de la Somalie [13] [14] ou remédier aux menaces qui, aujourd’hui comme dans les années 1960, planent actuellement sur l’unité d’un grand pays comme l’ex Congo-Kinshasha (ou Congo RDC) [15] [16].

Quelques organisations de coopération régionales

L’Afrique post-coloniale s’était également dotée d’organisations de coopérations régionales : des organisations intergouvernementales le plus souvent tournées vers des projets de coopération économique de co-développement, des projets de marché commun, d’union douanière voire d’union monétaire.

Parmi celles-ci, on peut citer la « Communauté de développement de l,’Afrique australe » (SADC), organisation créée en 1980, comprenant actuellement 14 Etats membres (Afrique du Sud, Angola, Botswana, Congo RDC, Lesotho, Malawi, l’Île Maurice, Mozambique, Namibie, Seychelles,Swaziland, Tanzanie, Zambie et Zimbabwe) et dont le siège est à Gaborone (Botswana).

Organisation du même type : la « Communauté d’Afrique de l’Est » (ou « East african community », EAC), organisation internationale ayant pour vocation de préparer la mise en place d’une union économique et douanière entre États d’Afrique de l’Est. Créée une première fois en 1967, dissoute en 1977, reconstituée en 2001, cette organisation internationale (dont le siège se trouve à Arusha, Tanzanie) compte aujourd’hui cinq Etats membres : Kenya, Tanzanie, Ouganda et (adhésions de 2007) Rwanda et Burundi.

Plus complète encore : la « Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest » (ou CEDEAO), organisation internationale régionale (créée en 1975) dont le but principal est de promouvoir la coopération et l’intégration entre ses Etats membres, avec pour objectif de créer une union économique et monétaire entre pays de l’Afrique de l’Ouest. Cette organisation compte aujourd’hui 15 États membres : Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert (l’ayant rejoint en 1976), Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Libéria, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Togo (la Mauritanie l’ayant quitté en 2002).

Il s’agit là d’une organisation plus complète que les deux précédentes dans la mesure où - bien qu’à la base son rôle initial ait été défini comme purement économique - la CEDEAO s’est assez vite diversifiée. S’intéressant notamment à des questions politiques (avec la création d’un Parlement spécifique), à des questions économiques et sociales (et de santé) ainsi qu’à des questions de sécurité et de maintien de la paix : avec la mise en place (en 1990) de l’ECOMOG, force d’interposition qui est - depuis lors - intervenue dans les guerres civiles du Liberia, de Sierra Leone et de Guinée-Bissau.

Dans le même esprit, il faudrait également citer la « Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale » (ou CEMAC) : une organisation internationale créée (en 1994-1999), regroupant les anciennes « Union monétaire » (UMAC) et « Union économique » de l’Afrique centrale (UEAC). Cette organisation internationale se donne pour mission de coordonner les programmes de développement (notamment industriels), de créer une « union douanière » et un véritable « marché commun » en Afrique centrale dans le but d’établir une "union de plus en plus étroite entre les peuples des États membres", afin de "raffermir leurs solidarités géographique et humaine" (sic).

Cette organisation internationale, fonctionnant selon des modalirtés intergouvernementales, compte aujourd’hui six Etats-membres (i. e : Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad). Elle dispose actuellement d’un Secrétariat exécutif (siégeant à Bangui, République centrafricaine), d’une Banque centrale (située à Yaoundé, Cameroun) et d’une Cour de Justice (installée à Ndjamena, Tchad). Mais son intégration politique se limite à ces quelques dispositions là.

Vers une « Union continentale » africaine ?

Au-delà même de ces projets de "fédéralismes nationaux", il faudrait conclure par une brève évocation des tentatives de mise en place d’une « Union africaine » à l’échelle même du continent : un projet d’unité politique "panafricaine" porté - depuis l’époque des indépendances - par de grands leaders politiques ’’Panafricanistes’’ tels le ghanéen Kwame Nkrumah, le congolais Patrice Lumumba, le kenyan Jomo Kenyatta, le tanzanien Julius Nyerere, le sénégalais Léopold Sedar Senghor, ou - plus récemment encore - le président sénégalais Abdoulaye Wade.

Drapeau de l’ « Union africaine »

Ainsi, en Juillet 2002, lors d’un sommet continental organisé à Addis-Abeba (Ethiopie), les anciennes « Organisation de l’Unité africaine » (OUA) et « Communauté économique africaine » (CEA) fusionnaient pour donner naissance à l’ « Union africaine » (UA).

L’ « Union africaine » (UA) : une organisation "panafricaine" (fondée en mai 1963) aujourd’hui conçue sur le modèle « mixte » (mi-supranational / mi intergouvernementale) de l’actuelle Union européenne [17].

Une organisation communautaire internationale « panafricaine » (dotée d’un « Parlement panafricain » depuis septembre 2004 [18]) dont le principal mais immédiat défi aura alors été d’essayer de trouver une solution politique et humanitaire à la dramatique question du Darfour : sanglante tragédie touchant alors des populations entières de l’Ouest du Soudan.

Tragiques événements qui sont l’occasion de rappeler aux autorités (soudanaises) de Khartoum et aux autorités (panafricaines) d’Addis-Abéba que la primordiale "raison d’être" d’un fédéralisme "réel" (et non pas seulement strictement "institutionnel"...) c’est d’assurer la paix.

Voilà quels sont là les premiers pas de l’ « Union Africaine » vers de futurs « États-Unis d’Afrique » : État fédéral d’une Afrique forte, solidaire et prospère. Un projet relancé en l’an 2000 (lors du sommet de l’UA à Lomé, Togo). Et un projet politique dont - d’après les termes mêmes des communiqués officiels publiés à l’issue du sommet de juillet 2007 - la finalisation est prévue pour... 2015.

- Illustration :

Le visuel d’ouverture de cet article est la photographie d’un paysage de savane d’Afrique tropicale : paysage caractéristique des pays d’Afrique noire dont il est question ci-dessus.

- Sources :

Entre autres sources encyclopédiques, on consultera surtout l’ « Atlas des peuples d’Afrique » du géographe Jean Sellier : un document publié, en 2003, aux « Editions de la Découverte » (210 pages).

- A lire :

Pour compléter cette très rapide présentation des fédéralismes en Afrique, on examinera très attentivement les fiches de présentation proposées sur le site internet du « Forum des Fédérations », parmi lesquelles :

 la Fiche de l’Ethiopie.

 la Fiche du Nigeria.

Par ailleurs, toujours sur ce même sujet, on lira attentivement les articles suivants :

 « L’Union africaine : la solution aux problèmes de l’Afrique » :

Un article de Benjamin Anoufa, publié en août 2006.

 « Vers des Etats-Unis d’Afrique ? » :

Un article de Ronan Blaise, publié en août 2006.

 « Intégration : un succès européen, un échec africain. Mais pourquoi ? » :

Un article de Andrew D. Bishop, publié en août 2008.

Notes

[1Cf. « Atlas des peuples d’Afrique » du géographe Jean Sellier : document publié, en 2003, aux « Editions de la Découverte » (210 pages) ; (ici : pp. 180-181-182 et 194-195-196).

[2Cf. « Un arc-en-ciel dans la nuit », récit du journaliste Dominique Lapierre : un document publié - en 2008 - aux éditions « Robert Laffont » (370 pages : ici page 82).

[3Cf. Opus cit. (pp. 59-60-61).

[4Cf. Opus cit. (pp. 43-44-45-46).

[5Cf. Opus cit. (pp. 132-133-134-135).

[6Cf. Opus cit. (page 115).

[7Cf. Opus cit. (page 115).

[8Cf. Opus cit. (page 161).

[9Cf. Opus cit. (page 189).

[10Cf. Opus cit. (pp. 200-201).

[11Cf. Opus cit. (page 173).

[12(Cf. Opus cit. pp. 174-175).

[13(Cf. Opus cit. pp. 62-63).

[14Pays d’environ 10 millions d’habitants aujourd’hui déchiré par les rivalités entre ses cinq grands clans territoriaux somalis "historiques" (Issaks, Dir, Darods, Hawiye, Sab) : deux d’entre eux ayant même réussi à promouvoir, lors des années 1990, leur propre Etat indépendant autoproclamé : « Somaliland » des Issak (dans le Nord) (en 1993) et « Pountland » des Darods (dans le Nord-Est) (en 1998). (Cf. Opus cit. pp. 62 et 63)

[15(Cf. Opus cit. pp. 158-159 et 166-167-168).

[16Le Congo-RDC : un grand pays multi-ethnique d’Afrique équatoriale comptant aujourd’hui plus de 50 millions d’habitants dont 80% appartiennent aux ethnies de langues bantoues : Luba du Sud-Est (18%), Kongo de l’Ouest (16%) et Mongo de la « cuvette » (13%) ; les 20% restant de la population totale étant constitué de populations de langues « oubanguiennes » (dans le Nord) ou « nilo-sahariennes » (dans le Nord-Est). (Cf. Opus cit. page 169).

[17Cf. Opus cit. (page 25).

[18Parlement panafricain dont le siège officiel se trouvant aujourd’hui installé - provisoirement - en Afrique du sud : au centre de congrès « Gallagher Estate » de la zone industrielle située entre Johannesburg et Pretoria (un nouveau siège officiel devant être inauguré d’ici à 2009...).

Vos commentaires
  • Le 29 août 2008 à 07:45, par arturh En réponse à : Fédéralismes africains

    On voit mal ou on va avec cette série d’article, surtout dans cette période de tension armée.

    Un fédération mondiale ? Qu’est-ce que ça veut dire à part tenter d’accréditer une utopie susceptible de nourrir une quelconque idéologie pendant que la réalité s’appelle l’ONU.

    On voit au fil des articles le danger de cette approche : le relativisme. Etat Fédéral Américain, Union Européenne, fédéralismes africains, tout se vaut.

    Cette approche est un danger car elle est totalement dénuée de portée pratique pour le seul profit d’un exercice purement intellectuel et, pire, scolaire.

  • Le 29 août 2008 à 09:09, par Ronan En réponse à : Fédéralismes africains

    Sympa, le commentaire... On vous a connu plus agréable.

    Oui, en la matière tout se vaut ; surtout dans cette période de tension armée. Surtout quand on constate que de vieilles nations impériales (comme la Chine et le Japon) (Cf. article à venir) se tournent également vers le fédéralisme pour organiser leur espace intérieur et leurs relations avec l’extérieur.

    Quand à l’ONU, on en parlait . Au fait, vous vouliez dire quoi, exactement ?! Car c’est bien beau de critiquer mais, alors, on attend vos propositions alternatives...

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