Philippe Adriaenssens, Président de la JEF-Europe, le rappelle : « Le changement climatique est une menace globale pour la jeunesse d’aujourd’hui et pour le droit des générations futures de bénéficier d’un environnement sain, c’est une menace aux droits humains, économiques et sociaux, et un risque pour la stabilité du système international, de part les conflits pour des ressources rares et les déplacements massifs de population qu’il occasionne. Pour tout cela, il est essentiel que la Conférence parvienne à un accord environnemental ambitieux, contraignant et sur le long-terme. »
L’Union européenne s’est explicitement engagée dans le Traité de Lisbonne à "combattre le changement climatique" et une communication de la Commission de mars dernier détaille une feuille de route pour augmenter le niveau de l’aide au secteur et explorer les mesures internationales spécifiques où un accord est nécessaire. « L’UE a à la fois la capacité et la responsabilité de véritablement mener les discussions sur le climat à Cancun et au-delà », explique Adriaenssens.
Il est essentiel que la Conférence parvienne à un accord environnemental ambitieux, contraignant et à long-terme.
« L’incapacité de l’Union Européenne à marquer la dernière Conférence de son empreinte et à mettre en pratique ses ambitions a discrédité l’UE aux yeux de ses propres citoyens et des autres pays. La conférence de Cancun est une opportunité pour l’Union Européenne de redonner un élan et de restaurer sa crédibilité et sa légitimité en tant que leader mondial dans la lutte contre le changement climatique », indique Adriaenssens.
Le membre du Bureau exécutif Daniela Vidaicu insiste : « Au nom de la protection de notre planète et de ses citoyens, tous les pays doivent être impliqués dans les négociations de Cancun, et l’UE devrait offrir plus de soutien technique mobilisable rapidement, aussi bien techniquement que financièrement, pour orienter et maximiser les efforts des pays en voie de développement, afin que tous puissent faire face aux enjeux. »
La JEF-Europe presse donc toutes les parties de la Conférence 16 de se mettre d’accord sur un accord international solide, contraignant mais réalisable, afin d’assurer un successeur viable au Protocole de Kyoto et posant clairement les buts et les engagements pour combattre effectivement le changement climatique. « Nous prions le Secrétariat de l’ONU de mettre en place des structures internationales puissantes et fonctionnelles, telles qu’une Organisation Mondiale de l’Environnement capable de diriger, surveiller et évaluer les progrès par rapport aux engagements », conclut Adriaenssens.
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