L’UE au cœur du cas Orban

, par Alex Joubert

L'UE au cœur du cas Orban

Depuis mai dernier, la place de la République de Budapest n’est plus. La municipalité a décidé de déboulonner la plaque indicative actuelle pour la remplacer par une autre dont la connotation est tout autre : place Jean-Paul II [1]. La décision du conseil municipal de la capitale hongroise peut sembler relever de l’anecdote mais elle n’en constitue pas moins un symbole fort du virage que prend la Hongrie depuis le plébiscite obtenu par le Fidesz de Viktor Orban aux élections législatives d’avril 2010 : celui d’un tournant nationaliste et potentiellement inquiétant pour la démocratie qui ne manque pas d’interpeler la communauté internationale.

« Il y a un problème aujourd’hui et nous appelons la Commission européenne à prendre les initiatives nécessaires pour que ses principes fondamentaux soient respectés partout, y compris en Hongrie » a ainsi affirmé le ministre des affaires étrangères français Alain Juppé [2] emboitant le pas de la secrétaire d’état américaine Hillary Clinton qui a adressé une lettre à Viktor Orban pour exprimer sa préoccupation quant aux menaces qui pèsent d’après elle sur la démocratie en Hongrie [3].

L’hégémonie du Fidesz sur l’appareil politique

Les critiques de la communauté internationale formulées à l’encontre du régime d’Orban ont atteint leur paroxysme depuis l’entrée en vigueur le 1er janvier de la nouvelle constitution. Derrière les modifications d’apparat sur lesquelles on ne s’attardera pas (à l’image de la suppression équivoque de la mention « République » dans le nom officiel du pays pour laisser place à un simple « Hongrie »), ce texte est un outil d’exercice du pouvoir sur le long terme pour le Fidesz [4].

En premier lieu, on peut pointer du doigt l’inscription dans la Constitution d’un certain nombre de dispositions présentes dans le programme du Fidesz et qui seront très difficiles à supprimer pour les prochains gouvernements puisqu’une majorité de 2/3 est nécessaire à toute révision constitutionnelle. Le Fidesz, fort des 52,73% obtenus aux législatives de 2010, profite donc de son hégémonie pour graver dans le marbre ce qui n’a pas lieu d’être indélébile. Ainsi, un taux unique non progressif d’impôt sur le revenu à 16% est élevé au rang de loi fondamentale ; le forint acquière le rang de monnaie constitutionnelle ce qui hypothèque une potentielle adoption de l’euro tandis ce que l’embryon est désormais constitutionnellement considéré comme un être humain et le mariage comme l’union entre une femme et un homme, menaçant ainsi le droit à l’avortement et une future adoption du mariage gay.

La création d’un conseil budgétaire -dont les trois membres seront nommés par le ministre président pour une durée de 12 ans- qui sera habilité à opposer son veto aux budgets annuels est également un moyen pour le Fidesz d’influencer la politique magyare a moyen terme et de contrarier les plans d’un futur gouvernement dirigé par le MSzP social-démocrate.

L’adoption d’une nouvelle loi électorale a également suscité la polémique étant donné qu’elle avantage clairement le Fidesz [5]. Les autorités se sont livrées à un grotesque « gerrymandering » de manière que le nouveau tracé des circonscriptions électorales hypothèque clairement les chances de victoires de l’opposition à l’avenir. D’après la presse magyare, la nouvelle carte électorale aurait permis au Fidesz de l’emporter aux législatives 2006 (alors qu’elle avait perdu dans la configuration alors en place) et de rafler près de ¾ des sièges dans l’Assemblée nationale de Hongrie actuelle.

Sur le plan judiciaire, la main mise du Fidesz est également troublante. Orban a décrété un abaissement de l’âge maximum pour officier au poste de juge, libérant ainsi 300 postes devenus vacants. En parallèle, il confiait à la marraine d’un de ses enfants la présidence pour neufs ans de l’Office national de la justice chargé de l’investiture des nouveaux magistrats.

Enfin, le cas de KlubRadio a particulièrement indigné l’opposition et la communauté européenne. Cette radio historique s’est vu arbitrairement retirer sa fréquence malgré des audiences plus que honorables : sa ligne éditoriale clairement hostile au gouvernement d’Orban n’est évidemment pas neutre dans cette affaire [6].

Il apparaît donc clairement que la politique menée par le Fidesz d’Orban tend à l’hégémonie sur l’appareil politique hongrois, au risque de porter atteinte à la démocratie et à la séparation des pouvoirs.

Repli nationaliste entre Jobbik et Grande Hongrie

Une autre caractéristique du gouvernement hongrois réside en l’affirmation d’un véritable nationalisme et repli identitaire.

Dès son élection, Viktor Orban a donné le ton d’une politique ouvertement nationaliste. Deux mois après son arrivée au pouvoir, il fait voter une loi accordant un passeport hongrois aux 3,5 millions de magyars qui constituent la diaspora en Europe centrale (dont 1,5 millions en Roumanie et 600 000 en Slovaquie) [7] à condition de justifier une ascendance hongroise et d’être en mesure de parler la langue. Surnommé « passeport Trianon » cette mesure est une remise en cause directe du Traité du Trianon [signé le 4/06/1920 et considéré comme un diktat du côté hongrois, il redessine les frontières magyares après la défaite austro-hongroise en 14/18] et constitue le signe dangereux d’une volonté de retrouver la « Grande Hongrie », celle d’avant 1920, date à laquelle le pays a perdu les 2/3 de son territoire et son accès à la mer (via la Croatie).

Pour le journaliste tchèque Lubos Palata, en proposant de distribuer aux minorités des passeports hongrois, Orbán entend les lier à Budapest. Il souhaite de cette façon établir (à travers la création d’un espace géographique qui engloberait, autour de la Hongrie, le sud de la Slovaquie, la Voïvodine, ainsi qu’une partie de la Transylvanie) un espace qui, non pas de droit, mais de facto, serait conjointement géré par la Hongrie et par les trois pays auxquels appartiennent ces territoires, la Slovaquie, la Serbie et la Roumanie [8].

En Slovaquie, la mesure du passeport Trianon et l’arrivée au pouvoir de Viktor Orban avaient énormément préoccupé du fait du poids démographique de la minorité hongroise (près de 10% de la population) dans ce petit pays d’Europe centrale. L’ancien premier ministre Robert Fico estimait à l’époque dans une interview au Figaro que le passeport Trianon fait parti de la stratégie officielle du Fidesz qui veut revenir à la Grande Hongrie d’avant Trianon, être responsable non pas seulement des 10 millions de Hongrois, mais de tous les Hongrois des pays voisins. Elle présente un risque pour la sécurité de la Slovaquie. Imaginez que des milliers de citoyens prennent la nationalité hongroise : les hommes politiques hongrois se comporteraient comme si le sud de la Slovaquie était partie intégrante de leur territoire ! [9]

Cette politique nationaliste qui fait échos à la « Grande Hongrie » ne se fait pas sans arrières pensées. Car à la droite du Fidesz, le « Jobbik », la formation d’extrême droite, est en pleine expansion : elle a recueilli 16,67% des suffrages aux dernières élections législatives, soit 2,5 points de moins seulement que le MsZp. Or, le Jobbik , dirigé par le charismatique trentenaire Gabor Vona use abondamment de la rhétorique irrédentiste en attisant la nostalgie de la « Grande Hongrie ».

Au nord de la Hongrie, il y a deux ans de cela, à Erdőtelek, Gabor Vona avait tenu un discours dans le cadre de la pose d’une stèle en hommage à la Grande Hongrie. Il affirmait alors « Si dieu nous a donné la grande Hongrie alors il nous la donnera encore. Je crois à cette idée, je la répète à mes enfants et j’espère que mes enfants la répèteront à leurs enfants ». Un discours qui ne peut qu’inquiéter et attiser les tensions avec les pays frontaliers de la Hongrie, à l’image de la Slovaquie ou de la Serbie qui verrait d’un mauvais œil toute revendication concernant la Voïvodine, la région nord du pays où subsiste une importante minorité magyare.

Sachant que le Jobbik prône une politique clairement irrédentiste, le fait que le Fidesz tente de phagocyter le mouvement est extrêmement regrettable. Car le parti de Gabor Vona ne se contente pas de prôner une politique étrangère agressive ; il cultive également des relents antisémites troublants. Ainsi, le parti s’évertue à dénoncer l’axe « Tel-Aviv-Washington-Bruxelles » tandis que le députée européenne Krisztina Morvai s’était récemment illustrée en déclarant à propos de ses détracteurs qu’ils feraient mieux de s’amuser avec leurs petits zizis circoncis au lieu de diffamer [10]. Pour le professeur de sciences politiques à l’université centrale européenne Attila Fölz, il y a toujours eu, en Hongrie, dans certains milieux intellectuels, un ultranationalisme fortement teinté d’antisémitisme. Mais, à travers la montée du Jobbik, on voit émerger une nouvelle génération de politiciens qui ont réussi à faire le lien entre cette idéologie et les frustrations d’aujourd’hui [11].

Un reportage de TV5 Monde diffusé en 2009 [12] témoigne en outre de l’extrême violence de ce mouvement d’extrême droite doté d’une milice paramilitaire, la « Garda » qui s’est illustrée dans de véritables expéditions punitives à l’encontre de la minorité tzigane. Bien que dissoute par une décision de justice en 2009, la « Garda » a réinvesti d’autres groupuscules qui lui sont semblables à l’image de « La garnison », « Vedero » ou « l’armée nationale des sentinelles » [13] et poursuit ses opérations d’intimidation et de saccage à l’encontre des tziganes [14].

Enfin, on notera qu’avec la nouvelle constitution, le nombre de communautés religieuses reconnues et bénéficiant à ce titre de subventions baisse sensiblement, passant d’environ 300 à seulement 14. Cette disposition exclut par exemple les musulmans, les bouddhistes et surtout les évangélistes, [15] fortement représentés dans la minorité tzigane qui est la cible de violentes campagnes xénophobes menées par les milices héritières de la Garda [16]. Cette réduction importante du nombre de minorités religieuses est évidemment le signe d’une volonté de réaffirmer l’identité catholique de la Hongrie, à l’image de la phrase liminaire de la nouvelle constitution qu’est « Dieu bénisse les Hongrois ».

La désillusion européenne en tant que germe du succès d’Orban

L’arrivée au pouvoir du Fidesz n’est pas due au hasard. Elle est le fruit des années de déception qui ont marqué la Hongrie depuis l’entrée dans l’Union européenne en 2004. Porteuse d’espoir, l’adhésion à l’UE n’a pas été à la hauteur des attentes. Ainsi, d’après l’eurobaromètre 69 qui date du printemps 2008, seuls 36% des Hongrois se disent satisfaits des bénéfices retirés de l’appartenance à l’UE contre 54% en moyenne dans l’Europe des 27. Ce chiffre de 36% est même le plus faible parmi tous les pays de l’ex-bloc de l’est à l’exception seulement de la Bulgarie (47%).

Le soutien à l’appartenance à l’Union européenne en Hongrie est d’ailleurs le plus faible des pays de l’est : 32% soutiennent l’adhésion à l’UE contre 60% en 2001. Le fait le plus inquiétant est sans doute l’ampleur de la baisse du soutien à l’appartenance européenne en l’espace de moins de sept ans : elle est de l’ordre de 46,6% alors qu’elle est de 20% en Roumanie contre une hausse de 26% en Slovénie et de 27% en Pologne. Enfin, quand on demande aux européens d’évaluer leur situation personnelle, les Hongrois arrivent encore en queue du peloton : 47% de satisfaction contre 89% en Slovénie ou même 76% en Estonie : seuls les Bulgares ont un score plus faible (40%).

Cette déception est renforcée par une mauvaise conjecture économique, caractérisée par de faibles taux de croissance depuis quatre ans. Orban, - qui officiait déjà au poste de ministre président de 1998 à 2002 – bénéficie du fait qu’il avait laissé le pays en bonne santé économique lors de son premier passage au pouvoir. Le graphique ci-dessus des taux de croissance du PIB entre 1998 et 2002 et depuis 2007 en atteste.

En outre, l’adhésion à l’Union européenne n’a pas permis d’annihiler les handicaps de l’économie hongroise qui touchent les classes populaires et les classes moyennes à l’image des inégalités qui se sont accrues. Ainsi, la part des revenus détenus par les 10% les plus élevés était de 25,4% en 2008 contre 20,9% en 1998, soit une augmentation de l’ordre de 21% [17]. La corruption reste également importante. Ainsi, d’après l’Indice de la perception de la corruption établi par l’ONG Transparency International, la perception de la corruption en Hongrie était plus élevée qu’en Oman ou qu’au Bostwana par exemple (voir graphique ci-dessous en sachant que le score de 10 indique l’absence de demandes de pots-de-vin et 0 celui d’une corruption systématique. ) [18].

Le succès du Fidesz témoigne donc de l’amertume d’une Hongrie dont les espoirs en une adhésion à l’UE synonyme de prospérité ont été douchés. Faute de leadership et d’un véritable rôle politique, l’Union Européenne n’a pas été en mesure d’influer véritablement sur le quotidien des hongrois. Cet échec au vu des aspirations magyares ont conduit les hongrois au choix du repli nationaliste incarné par le Fidesz.

Ce choix fait par les électeurs est une des conséquences du « stato-scepticisme » (c’est à dire un doute concernant l’efficacité de la puissance publique nationale dans le jeu économique devenu globalisé ; une peur concernant la perte d’influence dans le monde de nos états-nations) étudié par Dominique Reynié. Ce dernier nous dit que le stato-scepticisme a pour conséquence une attente d’européanisation accrue de la population pour pouvoir peser dans le monde. Or, si cette demande de développer l’union reste sans réponse de la part de nos élites politiques, on assiste à « un désengagement vis à vis de l’Union sous la forme d’un réinvestissement de l’échelon national ». D’où le succès du Fidesz qui fonde sa politique sur une reprise de contrôle de la nation incarnée par un pouvoir fort.

Le manque de représentativité du peuple dans les institutions européennes est également une des causes de la victoire d’Orban en Hongrie. Sans élections à l’échelle fédérale et au suffrage universel avec des partis transnationaux, les citoyens ne verront pas dans l’Union un acteur clé et puissant ; ce qui les amènera de plus en plus fréquemment à choisir la voie du nationalisme.

Quelle est la marge de manœuvre de l’UE pour entraver Orban ?

A court terme, l’Union européenne peut se donner les moyens de mener des actions entravant l’action du gouvernement Orban. En premier lieu, elle peut faire appel à l’article 7 du TUE qui prévoit la suspension des droits de vote d’un pays dans les différentes institutions de l’UE. L’article stipule ainsi que le Conseil européen, statuant à l’unanimité sur proposition d’un tiers des États membres ou de la Commission européenne et après approbation du Parlement européen, peut constater l’existence d’une violation grave et persistante par un État membre des valeurs de l’UE. Lorsque la constatation a été faite, le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, peut décider de suspendre certains des droits découlant de l’application des traités à l’État membre en question, y compris les droits de vote du représentant du gouvernement de cet État membre au sein du Conseil. Le problème soulevé par l’article 7 du TUE est qu’une unanimité difficile à obtenir doit nécessairement se dégager pour la constatation d’une violation des valeurs de l’UE.

Des sanctions semblables à celles infligées à l’Autriche en 1999 -elles avaient fait suite au succès du parti d’extrême droite de Jörg Haider FPÖ appelé à former une coalition gouvernementale avec les conservateurs de l’ÖVP- peuvent également être envisagées. Les membres de l’UE alors au nombre de 14 avaient tous entrepris des mesures inamicales bilatérales sans procédure à l’échelle supranationale. Ainsi, les 14 avaient rompu les relations diplomatiques avec Vienne et décidé de ne plus soutenir de candidats autrichiens à la présidence d’organismes internationaux.

Mais le meilleur moyen pour Bruxelles de faire pression sur Orban, c’est incontestablement de lui couper les vivres. Alors que le ministre-président avait fait campagne sur l’indépendance de la Hongrie vis à vis des organisations internationales, la situation économique du pays l’oblige à quémander auprès du FMI et de l’UE des prêts d’urgence. Or, la semaine dernière, le départ précipité face aux mesures prises par le gouvernement Orban (notamment celles menaçant l’indépendance de la Banque Centrale) de la délégation du FMI et de l’UE venue à Budapest pour négocier un plan d’aide à illustré la dépendance des magyars vis à vis du soutien international.

En effet, l’émission obligataire qui a fait suite au départ de la délégation s’est avérée être un énorme échec : moins de 35 milliards de florins d’obligations ont été vendues -alors que Budapest en attendait 45 - et ce à des taux d’intérêts extrêmement élevés (près de 10%). De plus, la rupture des négociations a accentué la descente aux enfers du forint – la devise hongroise - , dont le cours atteint des bas fonds historiques : 1 forint s’échangeait contre 0,00318 euro au 2 janvier soit une baisse de 16% sur le dernier semestre, la plus importante dans le monde d’après Bloomberg. Or, cette chute du cours du forint pèse énormément sur le pouvoir d’achat des ménages car près de 60% des importations hongroises proviennent de pays de la zone euro.

Budapest a donc besoin de l’aide du FMI et de l’UE : un plan d’aide à hauteur de 15 milliards d’euros est actuellement en négociation. Mais du côté de Bruxelles et du Fonds monétaire, on attend d’Orban « des preuves tangibles d’un engagement véritable des autorités à s’attaquer à toutes les questions politiques en rapport avec la stabilité financière » d’après les mots-même de Christine Lagarde. Pour le moment, on se contente de demander le retrait des lois visant à mettre sous tutelle la banque centrale.

Mais l’UE pourrait être tentée d’ajouter des contreparties politiques à un plan d’aide, ce qu’Orban refuse catégoriquement, affirmant « si nous ne trouvons pas d’accord,nous resterons quand même debout ». Une déclaration pas tout à fait exacte car d’après l’économiste Erik Berglof, « l’économie hongroise ne peut tenir que quelques mois, six mois tout au plus ». Il y a donc véritablement moyen de faire pression sur le Fidesz car les hongrois n’accepteraient pas que le gouvernement laisse le pays en faillite pour de simples questions d’idéologie. A Bruxelles maintenant d’en tirer profit.

Néanmoins, on peut douter de l’efficacité de mesures visant à couper les vivres au Fidesz pour mieux pouvoir entraver sa politique. C’est même une solution dangereuse pour la position de l’Europe en Hongrie. Car cela reviendrait à stigmatiser le gouvernement Orban et donc favoriser la sympathie de l’opinion vis à vis du mouvement. Les Hongrois auraient le sentiment que l’UE blâmerait non pas leur gouvernement, mais le pays dans son ensemble. En Autriche par ailleurs, les sanctions n’avaient absolument pas contribué à marginaliser le FPÖ : en 2008, lors des dernières élections législatives, l’extrême droite avait recueilli 30% des suffrages exprimés.

La meilleure voie pour l’UE c’est d’aller vers plus de fédéralisme, plus d’intégration comme nous l’avons vu plus haut. Cela permettrait non seulement d’éviter la frustration des nouveaux pays adhérents mais également de faire office de garde-fou, d’éviter que des mouvements tels que le Fidesz aient en leurs mains des pouvoirs extrêmement importants à l’échelle nationale.

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Vos commentaires
  • Le 19 janvier 2012 à 09:40, par laurent bonsang En réponse à : L’UE au cœur du cas Orban

    arrivant au pouvoir, V Orban avait parlé de « révolution nationale » si je me souviens bien. cette expression a une signification très particulière en France et je ne peux ne pas faire un réel parrallèle avec la Hongrie que veut façonner Orban.

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