Hôte de la 21e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques en décembre, la France doit réunir ses partenaires européens et mondiaux afin de tenter de conclure un accord permettant de réduire les effets du réchauffement climatique. Celui-ci prendrait la suite du protocole de Kyoto, pour la période post 2020. L’Union européenne espère obtenir un engagement contraignant pour les participants, contrairement aux négociations précédentes. Objectif : limiter le réchauffement climatique de ce siècle à 2°C.
L’Union européenne, leader dans la lutte contre le changement climatique
L’Union européenne est un acteur pionnier dans la lutte contre le réchauffement climatique. Dans sa stratégie Europe 2020, puis Horizon 2030, adoptée le 23 octobre 2014, elle s’est fixée des objectifs les plus ambitieux au monde pour réduire son emprunte carbone : diminution de ses émissions de CO2 d’au moins 40% par rapport au niveau de 1990, augmentation de la part d’énergie renouvelable d’au moins 27% et de l’efficacité énergétique d’au moins 27% d’ici 2030.
Le 3 mars dernier, l’Union européenne a présenté son nouveau plan d’action pour le climat à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, soit bien en amont de la COP21 de décembre. Histoire de donner le « la » ?
Les Etats-Unis, quant à eux, vont « tenter » de faire de leur mieux pour réduire leurs émissions de CO2 de 28% par rapport au niveau de 2005. Pas d’objectif contraignant donc. De plus, l’effort tenté sera bien inférieur à celui de l’Union européenne. L’Union a appelé toutes les parties à transmettre leur plan d’action pour la fin du mois de mars. Seuls six pays, en dehors de l’Union, l’ont fait. La Chine n’en fait pas partie. Rappelons que ce pays et les Etats-Unis sont les deux plus gros pollueurs au monde.
Seules, la France et même l’Union européenne, n’arriveront pas à répondre efficacement aux enjeux environnementaux, démontrés par le dernier rapport alarmant du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat). Il leur faut convaincre leurs partenaires mondiaux d’aller dans la même direction, vers une croissance plus verte, tout en prenant en considération les niveaux différents de développement des uns et des autres.
1. Le 12 avril 2015 à 14:59, par Giraud Jean-Guy En réponse à : « COP21 : quel leadership pour la France ? »
Excellent article - mais titre malencontreux !
Espérons que le « leadership de la France » n’effacera pas l’identité et le rôle prédominant de l’UE dans la lutte contre le réchauffement climatique. Dans ce domaine, d’ailleurs, l’action propre de l’UE comme celle de certains États membres apparait parfois plus déterminée et plus efficace que celle du pays hôte de la Conférence. JGG
2. Le 22 avril 2015 à 12:00, par HERBINET PIERRE FRANCK En réponse à : « COP21 : quel leadership pour la France ? »
Se guider avec raison vers la lumière du – monde d’après –
Dans les allées du pouvoir, le tri sélectif des – community managers – prépare les – leader for tomorrow – à l’exercice de la communication en direction des grands journaux du soir. Observer les phénomènes de la cité, mettre en lumière la remarquable POLIS sous le prisme spatial, social et souverain à destination d’une communauté de citoyens libres et autonomes. En 1977, Helmut Schmidt théorisa – Les profits d’aujourd’hui font les investissements de demain et les emplois d’après-demain -. Et si nous nous laissions conter la réalisation d’un nouvel espace politique pour l’Europe, terre riche d’avenir, à construire ensemble avec confiance ?
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