L’événement s’est tenu dans la Chambre plénière du Sénat argentin à Buenos Aires et a été organisé par l’ONG argentine Democracia Global (Movimiento por la Unión Sudamericana y el Parlamento Mundial - Mouvement pour l’union sud-américaine et le Parlement mondial) en collaboration avec l’Université de Belgrano. Il s’inscrivait dans le cadre de la campagne internationale pour une Assemblée parlementaire des Nations Unies (APNU), soutenue par plus de 1 600 parlementaires et anciens parlementaires de plus de 130 pays.
Les étudiants ont évoqué la préservation et la conservation de l’environnement en tant que sujet global du point de vue des représentants mondiaux qui sont appelés à représenter la citoyenneté mondiale et l’intérêt planétaire.
La session a été présidée par le Président intérimaire du Sénat argentin, Federico Pinedo, ainsi que par le sénateur Esteban Bullrich, le député national Fernando Iglesias et Cristian Gimenez Corte, représentant officiel des Nations Unies. Le sénateur Pinedo a indiqué qu’il fallait établir des normes et des accords, afin de résoudre les problèmes mondiaux. Le sénateur Bullrich a déclaré qu’il était très important de ne pas se contenter de discuter de ces questions, mais d’agir pour changer la situation et trouver des solutions communes.
Lors de l’ouverture de l’événement, la Directrice exécutive de Democracia Global, Camila Lopez Badra, a affirmé que les jeunes générations représentaient l’avenir, ajoutant que les citoyens avaient besoin d’un organisme supranational dans lequel ils seraient représentés. En outre, elle a fait référence au thème principal du débat du modèle : « Les citoyens du monde vivent sur la même planète et nous devons préserver et prendre soin de l’environnement ». Lopez Badra a assuré que le changement climatique nous affectait tous et a souligné qu’une espèce animale sur quatre dans le monde était en danger d’extinction, que les océans se réchauffaient, qu’il y avait une augmentation de la pollution de l’air et de l’eau, et un manquement croissant aux préoccupations pour l’environnement. En référence aux incendies de forêt en Amazonie, elle a ajouté qu’aujourd’hui, les poumons de la planète brûlent.
Au cours de cette rencontre, les étudiants de l’université se sont accordés sur la nécessité de prendre des mesures immédiates, afin de garantir et de préserver notre avenir commun. Dans sa déclaration de clôture, le fonctionnaire des Nations Unies, Cristian Gimenez Corte, a souligné l’importance de sensibiliser davantage à la nécessité de créer des institutions internationales qui détenant une légitimité.
Dans son rôle de coprésident du Mouvement fédéraliste mondial, le député Fernando Iglesias a salué cette « expérience académique » et a affirmé que l’événement constituait « un précieux présage ». Fernando Iglesias est un membre fondateur de Democracia Global dont l’objectif est de développer la démocratie mondiale par la création d’institutions démocratiques aux niveaux continental, international et mondial. M. Iglesias a conclu en disant qu’il espérait que cette expérience aidera les citoyens du monde et en particulier les jeunes à établir un lien entre les principaux défis qui sous-tendent notre survie en tant qu’humanité et la sphère politique.
Un projet de résolution sur « la préservation des forêts indigènes » est l’initiative qui a reçu le plus de soutien parmi les participants à la simulation. Ce modèle de l’APNU a été testé pour sensibiliser à la « construction d’un parlement qui traiterait des questions mondiales sous des angles divers et donnerait la parole aux citoyens du monde ».
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