USA : Le fédéralisme dans tous ses États - commentaires USA : Le fédéralisme dans tous ses États 2011-01-08T07:10:02Z https://mobile.taurillon.org/USA-Le-federalisme-dans-tous-ses-Etats#comment9004 2011-01-08T07:10:02Z <p>Et - surtout - le contrôle démocratique (par les citoyens) de ces différents échelons (et de ceux là même qui nous gouvernent...).</p> USA : Le fédéralisme dans tous ses États 2011-01-07T15:10:15Z https://mobile.taurillon.org/USA-Le-federalisme-dans-tous-ses-Etats#comment8996 2011-01-07T15:10:15Z <blockquote class="spip"> <p>“Or c'est n'est pourtant rien d'autre que cela, le fédéralisme : la recherche de l'échelon pertinent et efficace.”</p> </blockquote> <p>... et le fonctionnement démocratique de ces échelons.</p> USA : Le fédéralisme dans tous ses États 2011-01-07T09:48:49Z https://mobile.taurillon.org/USA-Le-federalisme-dans-tous-ses-Etats#comment8988 2011-01-07T09:48:49Z <p>Il est très étonnant que quelqu'un qui se dise « fédéraliste » accorde à ce point et autant d'intérêt au concept de souveraineté étatique et à la seule force militaire.</p> <p>Ce que vous appelez « fédéralisme » (qui n'est jamais que le transfert de l'idéal centralisateur « national-souverainiste » sur des ressorts géographiques plus vaste...) ne correspond décidément en rien à ce que je crû apprendre et comprendre du fédéralisme.</p> <p>Comme on peut parfaitement estimer que l'échelon géographique pertinent et efficace pour assurer la sécurité de l'Europe n'est finalement pas la seule Europe, mais l'alliance atlantique. Or c'est n'est pourtant rien d'autre que cela, le fédéralisme : la recherche de l'échelon pertinent et efficace.</p> USA : Le fédéralisme dans tous ses États 2011-01-06T09:40:58Z https://mobile.taurillon.org/USA-Le-federalisme-dans-tous-ses-Etats#comment8969 2011-01-06T09:40:58Z <p>@ Ronan</p> <p>J'en conclus aussi que vous êtes l'auteur de l'article, raison pour laquelle vous avez suivi les commentaires.</p> <p>A propos de l'idée qu'on ne peut pas parler ici de la question de fond de la souveraineté, elle se décline sous plusieurs formes. La plus inquiétante, c'est qu'on ne peut pas discuter non plus d'articles comme celui-ci : <a href="http://www.taurillon.org/Quel-role-pour-l-UE-en-cas-de-scission-de-la-Belgique-1-2" class="spip_url spip_out auto" rel="nofollow external">http://www.taurillon.org/Quel-role-pour-l-UE-en-cas-de-scission-de-la-Belgique-1-2</a></p> <p>A vrai dire, de quoi peut-on discuter ici sur l'Union Européenne aujourd'hui ? Après 10 ans de débats sur ses institutions politiques, sans vouloir jouer les cassandres, on peut légitimement y voir la hantise d'une cassure. On ne peut plus tenir que des discours totalement creux, qui tentent d'accréditer l'idée du « succès » de l'échec de la Constitution européenne ressortie sous le nom de traité de Lisbonne.</p> <p>Tous les ingrédients sont là, avec la crise de la dette « souveraine », qui en est, comme on nom l'indique, le meilleur diagnostic d'une Union Européenne arrivée sur une crête qui la menace de la cassure.</p> USA : Le fédéralisme dans tous ses États 2011-01-03T20:36:18Z https://mobile.taurillon.org/USA-Le-federalisme-dans-tous-ses-Etats#comment8952 2011-01-03T20:36:18Z <p>J'ai mal lu l'enchaînement des posts... Désoléééé !!!</p> USA : Le fédéralisme dans tous ses États 2011-01-03T18:16:50Z https://mobile.taurillon.org/USA-Le-federalisme-dans-tous-ses-Etats#comment8951 2011-01-03T18:16:50Z <p>« Intéressant » ! Much obliged...</p> <p>Donc après vous, oublions le fédéralisme et parlons d'autre chose.</p> <p>Je concluais qu'il fallait se demander si on peut encore parler de souveraineté en Europe, vous évitez la question, mais mal :</p> <p>Voyons comment vous y répondez indirectement. Vous voyez chez moi un nationaliste, erreur. Je suis un fédéraliste en Europe, tendance « Répuplicain-Démocrate ».</p> <p>Parlant de « Démocrate », vous me dites que la participation à l'OTAN a été « validée » par la sanction démocratique. Je serais bien curieux de savoir de quelle sanction vous parlez. Vous voulez dire que c'est démocratiquement que la majorité des citoyens de Belgique, France, Luxembourg, Pays-Bas et Royaume-Uni ont sanctionné leur participation à l'OTAN en 1949 ? Ou même en Allemagne en 55 ? Ce n'était pas plutôt une proposition que les Européens ne pouvaient pas refuser ? C'était pas un peu comme un référendum sur la « Constitution Européenne » où on avait le choix entre dire oui ou oui ?</p> <p>Et quelle était la valeur « démocratique » de l'adhésion de le Roumanie à l'OTAN ?</p> <p>Mais soit, va pour « adhésion démocratique », la question n'est pas là pour moi, parce que je suis de ceux qui considèrent que de toute façon, nous, les citoyens européens, n'avons pas le choix, même aujourd'hui. Et pas parce que nous préférons payer l'Etat providence, mais parce que nous avons été vaincus et que nous ne sommes toujours pas remis de cette défaite. Dont acte.</p> <p>Notez au passage que je n'écris pas « nous et »nos partenaires européens« ». Non(je suis noniste), j'écris « nous, les citoyens européens ». Et oui. Moi, pour ce qui est de la « valeur démocratique », comme je suis Républicain-Démocrate, je me fie à la majorité des citoyens. Ceci pour vous faire remarquer qu'en ne mentionnant que « nos partenaires », par lesquels vous ne désignez que des nations, vous indiquez involontairement que s'il y a un nationaliste ici, ce n'est pas moi.</p> <p>Concernant la nature de l'OTAN, je ne choisirais pas le mot « protectorat ». Il a une connotation européenne qui ne s'applique pas vraiment à l'esprit dans lequel les Américains envisagent l'Otan. Ce n'est pas le lieu d'en faire un débat. Je mentionnais juste que pour s'en tenir à un point, qui résume tout : les USA se réservent, naturellement, le commandement. Et nous, les citoyens de l'Union Européenne, « démocratiquement », l'acceptons.</p> <p>Je remarque aussi au sujet de ce « choix de vie » que vous semblez vous en tenir à distance(leur choix).</p> <p>Même si vous le faite très habilement, on voit que vous faites ainsi le choix d'éviter d'émettre la moindre opinion sur la question de savoir si, dans ce contexte, on peut considérer que nous, les Européens, sommes souverains. Je ne cherche pas à prolonger le débat, mais vous voulez vraiment suggérer, dans votre dernier paragraphe, que c'est « démocratiquement » qu'on peut décider de la présence de forces militaires étrangères supérieures sur son propre territoire ?</p> <p>Je le prends comme une réponse à la question que je posais : « Mais est-il encore possible de penser la souveraineté en Europe ? ».</p> <p>Je prends votre réponse pour un non.</p> <p>Promis, je ne vais pas développer ici la question de savoir si un Etat, des Etats, fussent-ils unis, peuvent être considérés comme démocratiques dans ce contexte là. Je vais me contenter d'observer les commentaires sur « la démocratie » à propos des récentes élections en Côte d'Ivoire. C'est plus drôle.</p> USA : Le fédéralisme dans tous ses États 2011-01-03T16:18:55Z https://mobile.taurillon.org/USA-Le-federalisme-dans-tous-ses-Etats#comment8950 2011-01-03T16:18:55Z <p>Tout ça est très intéressant mais néglige néanmoins un petit détail : la participation de la plupart de nos partenaires européens à l'alliance militaire « OTAN » a été validée par la sanction démocratique. Ce, qu'il est vrai, les français ont décidément bien du mal à admettre (anti-américanisme « hexagonal » basique décidément pas mort...).</p> <p>Et si la Pologne, l'Italie, l'Allemagne fédérale, les Pays-bas, la République tchèque, le Portugal et bien d'autres encore font aujourd'hui partie de l'OTAN, c'est bien parce que leurs citoyens le veulent bien (voire l'exigent, du fait de la « menace russe »...). Et non pas parce que les méchants « cow boys » le leur auraient arbitrairement imposé de l'extérieur.</p> <p>D'ailleurs, certains de nos partenaires européens, ne leur parlez surtout pas d' « Europe de la défense » autonome, idée essentiellement française (et France décidément bien solitaire pour porter, quasi seule, cette idée...) : déjà consultés à ce sujet ils n'en veulent massivement tout simplement pas (puisque s'obstinant à porter incessament au pouvoir des « Atlantistes » pourtant ouvertement déclarés). Préférant sans doute la protection effective du parapluie nucléaire étasunien aux mirages d'une hypothétique protection européenne qui, à ce jour, n'existe tout simplement pas. Et ce, de par l'abdication pure et simple des européens à se prendre vraiment en main sur ce dossier (entre autres...).</p> <p>Ce qui est sans doute fort dommage pour le « nationaliste » européen qu'on pressent vaguement en vous (?!). Mais force est de constater que tel est le monde réel et qu'on en construit rien sur des chimères...</p> <p>Cela dit, une défense européenne autonome, ça se finance : or il semble que nos chers européens préfèrent se délester de cette responsabilité (et des coûts induits) au profit du grand allié « américain » ... et de consacrer tout ce pognon au financement de leurs Etats-providences... Somme toute, c'est un choix de vie ; pas vraiment celui de l'indépendance, il est vrai : plutôt celui de l'alliance atlantique, dans laquelle vous ne voyez décidément que protectorat US. Mais c'est un choix. Et c'est leur choix. Celui d'une communauté de destin « EurAtlantique » de libertés et démocratique.</p> USA : Le fédéralisme dans tous ses États 2011-01-03T15:56:31Z https://mobile.taurillon.org/USA-Le-federalisme-dans-tous-ses-Etats#comment8949 2011-01-03T15:56:31Z <p>Neutralité, citoyenneté, secret bancaire (et puis quoi encore ?!).</p> <p>J'avoues avoir bien du mal à vous suivre tant vous mélangez un petit peu tout.</p> <p>Sérieusement, tout comme VXL sur cette même page, je m'interroge : par-delà tout ce charabia confus, à vrai dire vous voulez nous dire quoi de vraiment intelligible, très <strong>« exactement »</strong> ?!</p> USA : Le fédéralisme dans tous ses États 2011-01-03T15:52:10Z https://mobile.taurillon.org/USA-Le-federalisme-dans-tous-ses-Etats#comment8948 2011-01-03T15:52:10Z <p>Mais enfin, Cédric, soyons sérieux cinq minutes (si possible...) :</p> <p>Qui a suivi les épisodes précédents (et aura lu les articles mis en ligne sur ce même webzine...) sait déjà très bien :</p> <p>(1) que la Suisse d'avant 1848 n'est précisément pas une fédération (mais une confédération).</p> <p>(2) que cette Suisse là fut réformée par la Constitution de 1848 précisément pour devenir une fédération.</p> <p>(3) que cette évolution se fit précisément avec, pour modèle institutionnel, les Etats-Unis.</p> <p>D'ailleurs, qui aura lu l'article ci-dessus (et les commentaires d'Arthurh) aura d'ailleurs parfaitement compris :</p> <p>... que l'essentiel du propos n'est certainement pas d'y comparer les Etats-Unis d'après 1787 de la Suisse d'avant 1848. Tout le reste n'étant décidément qu'audacieuses (et souvent bien étonnantes...) surinterprétations, chaque jour plus étonnantes les unes que les autres...</p> USA : Le fédéralisme dans tous ses États 2011-01-02T17:05:24Z https://mobile.taurillon.org/USA-Le-federalisme-dans-tous-ses-Etats#comment8947 2011-01-02T17:05:24Z <p>Mais Arturh aborde une vraie question : peut-on vraiment mettre sur un même plan le fédéralisme américain et le fédéralisme helvétique d'avant 1848 ?</p> <p>De la démocratie en Amérique, Alexis de Tocqueville, 1830, « <i>Ce qui distingue la constitution fédérale des États-Unis d'Amérique de toutes les autres constitutions fédérales</i> »</p> <blockquote class="spip"> <p>“Les États-Unis d'Amérique n'ont pas donné le premier et unique exemple d'une confédération. Sans parler de l'antiquité, l'Europe moderne en a fourni plusieurs. Le Suisse, l'Empire germanique, le République des Pays-Bas, ont été ou sont encore des confédérations.</p> <p>Quand on étudie les constitutions de ces différents pays, on remarque avec surprise que les pouvoirs conférés par elles au gouvernement fédéral sont à peu près les mêmes que ceux accordés par la constitution américaine au gouvernement des États-Unis. [...]</p> <p><strong>Cependant le gouvernement fédéral, chez ces différents peuples, est presque toujours resté débile et impuissant, </strong> tandis que celui de l'Union conduit les affaires avec vigueur et facilité.</p> <p>[…] Il se trouve dans la constitution actuelle des États-Unis quelques principes nouveaux qui ne frappent point d'abord, mais dont l'influence se fait profondément sentir. […]</p> <p>Dans toutes les confédérations qui ont précédé la confédération américaine de 1789, les peuples, qui s'alliaient dans un but commun, consentaient à obéir aux injonctions d'un gouvernement fédéral ; <strong>mais ils gardaient le droit d'ordonner et de surveiller chez eux l'exécution des lois de l'Union. Les États américains qui s'unirent en 1789 ont non seulement consenti à ce que le gouvernement fédéral leur dictât des lois, mais encore à ce qu'il fît exécuter lui-même ses lois.</strong></p> <p>[…]<strong> En Amérique, l'Union a pour gouvernés, non des États, mais de simples citoyens.</strong> Quand elle veut lever une taxe, elle ne s'adresse pas à l'État du Massachusetts mais à chaque habitant du Massachusetts. Les anciens gouvernements fédéraux avaient en face d'eux des peuples, celui de l'Union a des individus.</p> <p>[…] <strong>En Amérique, chaque État a beaucoup moins d'occasion et de tentations de résister</strong> ; et si la pensée lui en vient, il ne peut la mettre à exécution qu'en violant ouvertement les lois de l'Union, en interrompant le cours ordinaire de la justice, en levant l'étendard de la révolte ; il lui faut, en un mot, prendre tout d'un coup un parti extrême, ce que les hommes hésitent longtemps à faire.</p> <p>Dans les anciennes confédérations, les droits accordés à l'Union étaient pour elle causes de guerre et non de puissance, puisque ces droits multipliaient ses exigences, sans augmenter ses moyens de se faire obéir.</p> <p>Il n'en est pas ainsi dans l'Union américaine ; comme la plupart des gouvernements ordinaires, le gouvernement fédéral peut faire tout ce qu'on lui donne le droit d'exécuter.</p> <p>[…] Ici <strong>le pouvoir central agit sans intermédiaire sur les gouvernés, les administre et les juge lui-même, comme le font les gouvernements nationaux,</strong> mais il n'agit ainsi que dans un cercle restreint. Évidemment ce n'est plus là un gouvernement fédéral, c'est un gouvernement national incomplet. […] C'est pour n'avoir pas connu cette nouvelle espèce de confédération, que toutes les [autres] Unions sont arrivées à la guerre civile, à l'asservissement, ou à l'inertie. ”</p> </blockquote> USA : Le fédéralisme dans tous ses États 2011-01-02T14:10:02Z https://mobile.taurillon.org/USA-Le-federalisme-dans-tous-ses-Etats#comment8946 2011-01-02T14:10:02Z <p>Je ne sais si vous êtes l'auteur de l'article, mais au lieu de commentaires désobligeants, vous auriez pu utilement ajouter que :</p> <p><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> On the european road, again…</p> <p>Le système métrique est appliqué aux USA. Les scientifiques l'utilisent couramment. Il est le système officiel de la principale armée fédérale, les Marines, qui ne comptent qu'en kilomètres (kliks dans leur jargon militaire), par exemple (voir l'excellente série Génération Kill, où les sous-titreurs en français n'ont manifestement pas compris le sens de l'expression). La résistance au système métrique, résumé par le mouvement populaire informel "Stop de metric madness", est la preuve vivante que sur ce plan comme bien d'autres, les Américains sont restés des conservateurs chauvins Européens comme les autres. Bref, des gens comme les autres. Des gens humains, en quelque sorte.</p> <p><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> Money...</p> <p>Ce n'est pas seulement sur l'impôt sur le revenu, mais sur l'ensemble des impôts que le taux est "étonnamment bas". Evidemment, profondément bien éduqué au système "taxation preferably without representation", l'auteur de l'article ne pouvait pas relever que la différence fondamentale des impôts US, c'est que l'essentiel des revenus des taxes aux USA provient des impôts directs. Alors que l'essentiel des revenus des taxes en UE provient de l'impôt le plus injuste qui soit, les taxes sur la circulation des marchandises. Décidément, en Europe, dès notre naissance on est biberonné aux octrois, gabelles, Tea Tax et autres TVA. A méditer quand de soi-disant fédéralistes, y compris sur le Taurillon, après avoir honteusement soutenu le traité de Lisbonne, soutiennent maintenant la proposition honteuse d'un "impôt européen" qui serait, bien entendu, un impôt indirect. Alors que seul un impôt européen direct sur le revenu serait digne d'un "no taxation without representation" fédéraliste européen et fier de l'être.</p> <p><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> Justice pour tous.</p> <p>Oui, mais, chose probablement unique au monde, Justice comme pouvoir suprême, complètement séparé des pouvoir législatifs et exécutifs, en ce qu'il est pour l'essentiel, comme les deux autres, élu au suffrage uninominal direct dans chacune des circonscriptions, soit les "magistrats du parquet" (les procureurs sont très majoritairement élus), et les "magistrats du siège" (les juges sont également très majoritairement élus). Révélateur, d'ailleurs, que parlant de la "Justice", l'article parle principalement de la police, qui se confond, sous nos yeux européens, avec notre justice inquisitoriale sous la tutelle du pouvoir exécutif. Puisque la police, c'est le pouvoir exécutif, il est utile de le préciser dans l'Europe des jerômes kerviels.</p> <p><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> Etats-Unis</p> <p>Là aussi il est révélateur que cette description européenne du pouvoir politique US commence par le sommet, le pouvoir fédéral, en s'arrêtant en chemin (les autres pouvoirs locaux « autonomes », etc.) C'est la logique en Europe, avec "le souverain" qui, en quelque sorte, consent à déléguer des pouvoirs mineurs à des niveaux dénués d'importance politique véritable. Alors que l'esprit des USA est exactement l'opposé. Tout commence au niveau local, par des circonscriptions (les districts) parfaitement définies : la ville (City), le comté (County), l'Etat (State), l'Etat fédéral (Washington). L'idée étant que la démocratie, c'est d'abord la souveraineté de la majorité des voix des citoyens sur leur ville, puis leur comté, etc, dans cet ordre.</p> <p><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> Cinquante élections ou Cinquante millions d'élections ?</p> <p>Bien entendu, cet article, qui prétend couvrir les plus anciennes institutions politiques significatives encore inchangées dans le monde aujourd'hui, en offre là aussi une vision très européenne. Bien entendu sur la question cruciale des élections. C'est bien excusable. Après tous, nous, les citoyens de l'Union Européenne, n'avons toujours pas le droit d'élire directement le moindre individu à Bruxelles, et avons tout juste le droit de voter pour une "liste" concoctée par la direction d'une bureaucratie politique nationale une fois tous les cinq ans. Alors qu'un citoyen américain, si on compte les votes aux "primaires", rien qu'au niveau de l'Etat fédéral, a le droit de voter en moyenne entre six et huit fois (en fonction de l'élection sénatoriale) sur une période de quatre ans ! Sans parler des innombrables (en fait on peut parfaitement les compter, mais j'y renonce) élections locales de maire, conseiller, président du conseil, district attorney, juge, sénateur de l'Etat, sherif du comté, gouverneur de l'Etat, et j'en passe, sans oublier le médecin légiste (mon élection préférée :-) . Et je précise que ce n'est pas parce que je suis "fan" de la série Les experts-CSI) !!!</p> <p>C'était là qu'il fallait mettre le point d'exclamation plutôt qu'à la participation à l'élection présidentielle.</p> <p>Enfin bref, comme je le mentionnais dans ma première remarque, plutôt que décrire les USA sous l'angle d'une bande d'étonnants cow-boys, cet article méritait d'être réécrit pour éclairer une conception profondément, comment dire, démocratique(?) ou anti-européenne(?), de ce que signifie la souveraineté au cours des deux derniers siècles en Occident.</p> <p>Ce serait incidemment une manière plutôt appropriée d'expliquer la présence de très nombreuses forces militaires américaines en Europe et expliquerait pourquoi, après "Cinquantes élections présidentielles…", le Président des USA se retrouve, selon l'article II toujours inchangé depuis l'origine de la Constitution Américaine, "Commandant en Chef" des seules forces armées européennes opérationnelles, les armées européennes de l'OTAN....</p> <p>Mais est-il encore possible de penser la souveraineté en Europe ?</p> USA : Le fédéralisme dans tous ses États 2011-01-02T12:09:55Z https://mobile.taurillon.org/USA-Le-federalisme-dans-tous-ses-Etats#comment8944 2011-01-02T12:09:55Z <p>J'ai déjà mentionné à propos de plusieurs articles récents de le Taurillon sur la « Défense européenne » à quel point les auteurs font des efforts méritoires pour éviter de mentionner que l'Europe est encore, sinon militairement occupé, en tous les cas « agrémentées » de très nombreuses bases militaires non-européennes.</p> <p>Vous l'ignoriez ?</p> <p>Je suggérais donc que parler de « souveraineté » dans ce contexte, que ce soit en Suisse ou en Union Européenne est superfétatoire.</p> USA : Le fédéralisme dans tous ses États 2011-01-02T11:52:59Z https://mobile.taurillon.org/USA-Le-federalisme-dans-tous-ses-Etats#comment8943 2011-01-02T11:52:59Z <p>"ce qu'est le fédéralisme. A ce savoir - pour ce qui est de ses « objectifs » - d'unir, dans le respect des diversités et dans le respect du Droit, des entités dissemblables, pour la Paix."</p> <p>Des entités. Ce qui est bien, avec les "entités", c'est qu'on put y mettre tout ce qu'on veut. Pourquoi pas d'ailleurs.</p> <p>J'avoue alors ne rien comprendre à ce que vous voulez démontrer à propos de ce fédéralisme là.</p> <p>Quand au fédéralisme dont je parle, c'est le fédéralisme hérité de l'humanisme, qui choisit de reposer d'abord et avant tout sur les gens, les individus. Les citoyens, si on veut utiliser un vocabulaire plus politique.</p> <p>Et ce fédéralisme là, contrairement à ce que prétend démontrer la Suisse, ne peut pas être "neutre". Il ne peut qu'être profondément engagé, et être capable de se projeter avec force vers l'extérieur.</p> <p>Mais bon, il est vrai aussi que le fédéralisme suisse a su donner une véritable leçon que le monde entier à retenu sur l'engagement à respecter le secret bancaire et le paradis fiscal. Je suis d'ailleurs un peu surpris que vous ne la mentionnez pas quant à ses "objectifs". Parce que ce sont quand même les objectifs suisses qui sont les mieux connus dans le monde entier.</p> <p>Quand à la contribution à la "Paix", pour s'en tenir à l'Europe, soyons sérieux. Les Suisses aujourd'hui, comme tous les Européns, s'en remettent aux Américains.</p> USA : Le fédéralisme dans tous ses États 2010-12-31T16:44:26Z https://mobile.taurillon.org/USA-Le-federalisme-dans-tous-ses-Etats#comment8941 2010-12-31T16:44:26Z <p>Arthurh, sors de ce corps !</p> USA : Le fédéralisme dans tous ses États 2010-12-31T14:00:10Z https://mobile.taurillon.org/USA-Le-federalisme-dans-tous-ses-Etats#comment8940 2010-12-31T14:00:10Z <p>De quoi est-ce que vous parlez au juste ?</p> USA : Le fédéralisme dans tous ses États 2010-12-31T11:38:48Z https://mobile.taurillon.org/USA-Le-federalisme-dans-tous-ses-Etats#comment8939 2010-12-31T11:38:48Z <p>Se permettre ce genre de commentaire, c'est finalement bien démontrer qu'on ne comprend décidément rien à ce qu'est le fédéralisme.</p> <p>A ce savoir - pour ce qui est de ses « objectifs » - d'unir, dans le respect des diversités et dans le respect du Droit, des entités dissemblables, pour la Paix.</p> <p>Ce qu'est bien la Suisse - si petite soit-elle - avec ses 26 cantons, ses quatre langues officielles, ses traditions religieuses et références culturelles (voire politiques) souvent antagonistes. Et même aussi sa « war between the states » : le « guerre du Sonderbund », en 1847. Qui aura, certes, fait beaucoup moins de morts que l'autre, mais tout de même...</p> <p>(Cf. <a href="http://www.taurillon.org/La-Suisse-Etat-paradoxal-la" class="spip_url spip_out auto" rel="nofollow external">http://www.taurillon.org/La-Suisse-Etat-paradoxal-la</a> ).</p> USA : Le fédéralisme dans tous ses États 2010-12-30T09:43:03Z https://mobile.taurillon.org/USA-Le-federalisme-dans-tous-ses-Etats#comment8934 2010-12-30T09:43:03Z <p>"Et un pays dont le fonctionnement « interne » (ainsi que les moeurs institutionnelles et politiques…) méritent, rien que pour cela, d'être très attentivement examinées…"</p> <hr class="spip"> <p>Plutôt qu'une comparaison entre les USA et la Suisse, on peut remarquer, à postériori, que dans le "rien que pour cela", et c'est valable aussi bien pour la Suisse que pour toute l'Union Européenne, il y a dans "cela" quelque chose qui manque parce que c'est carrément strictement interdit de le penser.</p> <p>Parce que la principale raison pour les Européens d'examiner attentivement les institutions américaines, c'est parce que ce sont elles qui commandent la manière dont nous, les Européens, sommes toujours militairement occupés. Et ce sont elles qui commandent notre seul système de défense véritablement opérationel, comme on a pu le constater lors de la dernière guerre des Balkans.</p> <p>Dans un sens, ce non dit explique la défaite du fédéralisme, qu'on peut espérer provisoire en Union Européenne. Cette défaite vient du refus que je n'hésiterais pas à qualifier d'"hystérique" à reconnaître que l'Union Européenne, encore aujourd'hui, comme tous ses Etats membres, ne peuvent toujours pas avoir accès à la souveraineté. Comme les USA, ou la Chine, sont des Etats véritablement souverains, pour parler d'Etats à dimensions et puissances comparables.</p> <p>Evidemment, inutile de mentionner que "rien que pour cela", cet article devrait être intégralement réécrit....</p> USA : Le fédéralisme dans tous ses États 2010-12-30T08:50:28Z https://mobile.taurillon.org/USA-Le-federalisme-dans-tous-ses-Etats#comment8933 2010-12-30T08:50:28Z <p>« Ce que vous écrivez n'est pas exact. C'est en Suisse que le fédéralisme moderne a vu d'abord le jour et non aux USA : »</p> <hr class="spip"> <p>Comparer la Suisse, qui a une population inférieure à celle de la ville de New-York, aux USA, est une absurdité sur le plan politique.</p> USA : Le fédéralisme dans tous ses États 2010-12-30T07:36:30Z https://mobile.taurillon.org/USA-Le-federalisme-dans-tous-ses-Etats#comment8932 2010-12-30T07:36:30Z <p>Le premier État fédéral des <strong>temps contemporains</strong> ...</p> <p>USA : 1787. Suisse : 1848. Allemagne : 1949.</p> USA : Le fédéralisme dans tous ses États 2010-12-29T09:32:27Z https://mobile.taurillon.org/USA-Le-federalisme-dans-tous-ses-Etats#comment8929 2010-12-29T09:32:27Z <p>Comme on l'a déjà examiné dans les colonnes de ce webzine, c'est en Amérique - aux États-Unis - à la fin du XVIIIe siècle qu'a vu le jour la première fédération, le premier État fédéral des temps contemporains : les États-Unis d'Amérique, État fédéral pionnier, État fédéral remarquable entre tous.</p> <hr class="spip"> <p>Ce que vous écrivez n'est pas exact. C'est en Suisse que le fédéralisme moderne a vu d'abord le jour et non aux USA :</p> <p>« Toutefois le fédéralisme au sens moderne du terme vient d'abord de la Suisse, puis des USA. »</p> <p><a href="http://www.wikiberal.org/wiki/F%C3%A9d%C3%A9ralisme" class="spip_url spip_out auto" rel="nofollow external">http://www.wikiberal.org/wiki/F%C3%A9d%C3%A9ralisme</a></p> USA : Le fédéralisme dans tous ses États 2010-09-02T11:08:31Z https://mobile.taurillon.org/USA-Le-federalisme-dans-tous-ses-Etats#comment8578 2010-09-02T11:08:31Z <p>Les caricatures de nos nationalistes, quand on parle d'Etats-Unis d'Europe, on t en effet bien peu à voir avec la réalité. Il faut croire qu'ils furent tous cancres à l'école. Ou qu'ils font semblant d'être sots.</p> <p>La réalité est plus complexes avec quelques rares domaines ou l'Union européenne est plus centralisées, pour le plus grand bonheurs des citoyens (comme pour le permis de conduire) et la plupart où il n'existe en Europe aucun pouvoir fédéral digne de ce nom là où, toutes les enquêtes d'opinion le démontre, les Européens attendraient de l'Europe qu'elle puisse agir enfin efficacement.</p> USA : Le fédéralisme dans tous ses États 2008-10-04T12:13:03Z https://mobile.taurillon.org/USA-Le-federalisme-dans-tous-ses-Etats#comment5461 2008-10-04T12:13:03Z <p><strong>- Complément d'information :</strong></p> <p>Dans cet article, on aurait pu également revenir un moment sur <strong>l'homme qui "inventa" l'expression « Etats-Unis d'Amérique », un personnage à la vie fertile en aventures et rebondissements : Thomas Paine</strong> (1737-1809) :</p> <p>Sujet anglais (fils d'un artisan quaker de Londres), émigré en Pennsylvanie (en 1774) où il sera patron de presse ; devenu citoyen américain, penseur républicain et fédéraliste, co-rédacteur (en 1776) de la Constitution de l'Etat de Pennsylvanie (hostile à l'esclavage, il en avait fait voter l'abolition), précurseur de l'idée d'indépendance pour les treize colonies (dans son fameux ouvrage "Commonsense", 1776).</p> <p>Vétéran de la guerre d'indépendance, ami de Washington et de la Fayette, sous-secrétaire aux affaires étrangères du nouveau gouvernement fédéral, à l'origine de l'inscription des dix premiers amendements ("Bill of Rights") dans la Constitution américaine de 1787.</p> <p>Revenu en Europe, en Angleterre (en 1787), expulsé d'Angleterre (où il est alors condamné à la peine capitale pour propagande révolutionnaire...), réfugié en France (en 1791) où on lui donne la nationalité française, élu à la Convention comme Député girondin (en 1792), il vota contre la mort de Louis XVI (proposant - plutôt - son exil à vie aux Etats-Unis...).</p> <p>Arrêté par les jacobins - comme espion anglais - et jeté en prison (au Palais du Luxembourg) pendant la Terreur, libéré en 1795 (par l'ambassadeur James Monroe, le futur président...), avant de repartir aux Etats-Unis (en 1802) où il mourra dans l'oubli, de manière "misérable et solitaire" (en 1809) dans sa ferme de New Rochelle qui lui avait été offerte par la ville de New York.</p> <p><strong>Cf. <i>« Tom Paine : La triste et véritable histoire du parrain des Etats-Unis d'Amérique qui finit dans un placard »</i>, article de l'universitaire Joseph Monchamp (membres de l'UEF Rhônes-Alpes) publié dans le trimestriel fédéraliste « Fédéchoses » n°125 du 4e trimestre 2004 (pp. 20-21).</strong></p>