La crise, l'eurozone et l'intégration politique : le coming out de l'Economist et du Financial Times - commentaires La crise, l'eurozone et l'intégration politique : le coming out de l'Economist et du Financial Times 2009-03-15T00:44:52Z https://mobile.taurillon.org/La-crise-l-eurozone-et-l-integration-politique-le-coming-out-de-l#comment6439 2009-03-15T00:44:52Z <p>Vous pouvez commentez des sujets sans être expert, sans les suivre régulièrement. J'en suis un bon exemple. Je suis étudiant, je ne maîtrise pas, et de loin, de nombreux sujets sur lesquels je développe pourtant une argumentation et exprime un point de vue. Votre opinion est la bienvenue, elle ne dérange pas, et quand bien même ! A condition qu'elle s'inscrive dans les termes du débat soulevés par l'article publié.</p> La crise, l'eurozone et l'intégration politique : le coming out de l'Economist et du Financial Times 2009-03-14T20:07:37Z https://mobile.taurillon.org/La-crise-l-eurozone-et-l-integration-politique-le-coming-out-de-l#comment6438 2009-03-14T20:07:37Z <p>Certes, mais pour reprendre votre expression, j'ai trouvé qu'il n'était pas « intellectuellement sain » de la part de J. Chauvin de ressortir le cliché d'un British Council qui se désolerait du niveau lamentable de l'anglais américanisé, ou d'aéroport. Ce sont là justement des larmes de crocodile, quand on voit quelles sommes et quelles énergies y sont consacrées (stop !). Je préfère de loin votre critique sur le fait que la problématique de l'UE a de nombreux autres aspects, mais je ne peux parler des sujets que je ne suis pas régulièrement, alors que sur celui-ci j'ai quelques arguments et faits précis, trop peu souvent portés à la connaissance du public. Disons alors que mon entêtement est un modeste contrepoids à la timidité des grands médias sur le sujet.</p> <p>Pour ce qui est de polluer le débat, il s'agissait juste d'une pique (avant ma réponse à Chauvin), vous remarquerez que le titre parle d'intégration politique, or, la question linguistique n'est-elle pas une part essentielle d'une future intégration, une condition à la naissance d'un espace public, d'une opinion publique ?</p> <p>Last but not least, le hasard fait que je suis dans l'actualité, par le tout récent rapport sénatorial Legendre sur le multilinguisme dans l'UE, mais je n'en dirai pas plus, je ne veux pas déranger.</p> La crise, l'eurozone et l'intégration politique : le coming out de l'Economist et du Financial Times 2009-03-14T16:39:07Z https://mobile.taurillon.org/La-crise-l-eurozone-et-l-integration-politique-le-coming-out-de-l#comment6437 2009-03-14T16:39:07Z <p>Il n'est pas intellectuellement sain de ramener toute problématique, toute l'actualité à un seul enjeu. C'est bien souvent le mode de fonctionnement des extrêmes. La domination de l'anglais, le fait de ne pas avoir d'assemblée constituante en Europe, la règle de l'unanimité (etc.) sont des sujets instrumentalisés par des activistes qui brouillent les pistes de la réflexion.</p> <p>Passer tous les sujets par un prisme d'analyse unique ne permet pas de les aborder chacun dans toute leur complexité. Ici, en l'occurrence, il n'y a pas lieu de parler de multilinguisme, de domination de l'anglais. Cette note très intéressante montre l'évolution des mentalités d'une partie des élites anglaises en faveur de l'idée européenne. Point.</p> <p>Krokodilo, considérez ce message avec attention. Votre activisme a des limites. La cause que vous défendez, la lutte pour le multilinguisme, pour l'espéranto, et contre la domination de l'anglais en Europe, intéresse particulièrement les lecteurs du Taurillon. Pour preuve, nous publierons dans la semaine votre article sur le 112 que vous mentionnez plus haut, suite à votre aimable proposition. Vos réactions, votre vision de l'enjeu du multilinguisme, est appropriée et sera appréciée lorsque les sujets s'y prêtent. Mais la rédaction vous serai gré de faire preuve de discernement, afin de ne pas polluer les débats par des réactions volontairement hors-sujets.</p> <p>Laurent N. Rédacteur en chef du Taurillon.org</p> La crise, l'eurozone et l'intégration politique : le coming out de l'Economist et du Financial Times 2009-03-14T14:38:53Z https://mobile.taurillon.org/La-crise-l-eurozone-et-l-integration-politique-le-coming-out-de-l#comment6436 2009-03-14T14:38:53Z <p>Trop drôle : pauvre British Council (en fait richissime) qui se désole du mauvais anglais qui sévit partout ! Et le 18e siècle est-il pour vous le sommet de la civilisation, l'idéal à atteindre par l'UE ? Ne pouvons-nous faire mieux, plus équitable ? Nous parlons d'une Europe à deux vitesses, où la GB récolte des milliards (15 à 25 selon le rapport Grin) par l'hégémonie de l'anglais, où nos amis Anglais exigent de nous que nous sacrifions environ 2000 à 3000 heures de notre vie à l'étude de leur langue, tandis qu'eux en récoltent les fruits, se retrouvent en position de force dans toute négociation, privilégiés à l'embauche, disposant de places toutes chaudes à French 24 (télé en anglais généreusement financée par les Français, 160m/an), dans nos écoles comme assistants, engrangeant les pépètes pour certifier le niveau en langues, développant toujours davantage le fructueux biznesse de l'anglais, bombardant les journaux complaisants de publireportages comme ceux-là : <a href="http://www.categorynet.com/v2/communiques-de-presse/immobilier/l%92anglais-est-la-langue-de-l%92immobilier-2009031290890/" class="spip_url spip_out auto" rel="nofollow external">http://www.categorynet.com/v2/communiques-de-presse/immobilier/l%92anglais-est-la-langue-de-l%92immobilier-2009031290890/</a></p> <p><a href="http://www.indicerh.net/article.php?sid=6552" class="spip_url spip_out auto" rel="nofollow external">http://www.indicerh.net/article.php?sid=6552</a></p> <p>Nous ont-ils pour autant remerciés de subventionner la GB ? Que nenni ; quels drôles d'amis nous avons là...</p> <p>Et, cerise sur le gâteau, la diversité des langues est morte dans nos écoles, le choix s'est réduit comme une peau de chagrin, bienvenue à la dictature de l'anglais, imposé aux enfants et aux parents puisque sans choix (sauf quelques rares exceptions). Vae victis, comme disait l'autre, qui avait tout compris de la guerre.</p> <p><a href="http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=52714" class="spip_url spip_out auto" rel="nofollow external">http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=52714</a></p> <p>Curieux que les médias n'aient pas parlé de cet accord historique entre l'UE et l'Inde, trop révélateur ? Curieux que les médias aient si peu parlé du 112, numéro d'urgence européen sur lequel a récemment communiqué la Commission, sujet qui pourtant concernait potentiellement tous les Européens, pas seulement les politiques et certains métiers. Mais le problème est que tout concourrait à démontrer que les gens ne peuvent communiquer en cas d'urgence que dans leur propre langue, que la vraie langue de l'UE c'est le multilinguisme, la traduction intégrale, en aucun cas l'anglais.</p> La crise, l'eurozone et l'intégration politique : le coming out de l'Economist et du Financial Times 2009-03-14T09:13:06Z https://mobile.taurillon.org/La-crise-l-eurozone-et-l-integration-politique-le-coming-out-de-l#comment6435 2009-03-14T09:13:06Z <p>Merci, Laurent, de souligner l'essentiel et d'ignorer les larmes de Krokodilo.</p> <p>Peut-être, un jour fera-t-il son « coming out » après avoir étudié l'Europe du XVIIIe siècle, où l'on parlait le français comme aujourd'hui l'anglais (aussi médiocrement, à l'occasion !). Au reste, nous parlons davantage une sorte d'anglais américanisé... au grand dam du British Council.</p> La crise, l'eurozone et l'intégration politique : le coming out de l'Economist et du Financial Times 2009-03-13T20:07:52Z https://mobile.taurillon.org/La-crise-l-eurozone-et-l-integration-politique-le-coming-out-de-l#comment6434 2009-03-13T20:07:52Z <p>On peut considérer malgré cela que ce revirement d'éditorialistes importants en faveur de l'idée européenne soit une avancée significative. Certes le FT et l'Economist ne sont pas les journaux les plus lus au Royaume-Uni, et les éditorialistes du Sun ou de News of The World sont encore loin d'évoluer dans le même sens. Mais depuis que les conséquences de la crise se font sentir, les mentalités d'une partie de l'élite économique et politique longtemps crispée sur l'Europe communautaire semble prendre conscience de l'intérêt à être <i>uni dans l'adversité</i>.</p> La crise, l'eurozone et l'intégration politique : le coming out de l'Economist et du Financial Times 2009-03-13T12:44:41Z https://mobile.taurillon.org/La-crise-l-eurozone-et-l-integration-politique-le-coming-out-de-l#comment6433 2009-03-13T12:44:41Z <p>Curieux, ils n'ont rien dit sur les milliards que leur rapporte l'hégémonie de l'anglais dans l'UE, et n'ont pas eu un seul mot de remerciement pour le formidable travail accompli par l'Union comme bénévole du British Council auprès du monde entier. L'ingratitude est la nouvelle vertu anglosaxonne ?</p>