Face au Brexit, l’UE ne doit pas surjouer son sentimentalisme
Je me souviens encore aujourd’hui me réveiller le 24 juin 2016. J’ai jeté un œil à mon portable, le WhatsApp de mon père indiquait que « le Leave l’avait emporté », et Nigel Farage rayonnait, célébrant le « jour de l’indépendance ». Ça ne pouvait être qu’un cauchemar. Il était évident que David Cameron allait faire une annonce officielle affirmant que ce n’était qu’une blague, que rien ne changerait et qu’il était évident que ce référendum irresponsable avait été une erreur.